Vremya, vremya
Le temps qui fuit et s’évapore tandis que nos cœurs battent
Tandis que ton ombre suit ma vie tout comme un songe
Et sur mes yeux le temps couleur de suie
Et dans mes mains le temps qui s’enfuit
Mes joues toutes larmes, un visage papier peint
Et mon âme qui cherche dans le brouillard
A oublier tes mensonges, tristement tourner la page
Fièrement doucement fuir le naufrage
Tes trahisons et mes défaites
Tes victoires et mes partances
Vers ces déserts où je me peins en rouge
Et où je ne sais plus où je guerroie
Le visage barbouillé de solitude
Les semelles prêtes pour le sable et le vent
Mes pensées emmêlées dans les levants
Des demains où je ne serai plus
Des demains où solaire tu poursuivras
Ta route, tandis que j’oublierai mes souffrances
Mes incertitudes et mes craintes
Et ton regard cruel posé sur moi
Regard de feu sous mes émois
Brûlant sans le vouloir
Car tu ne sais pas ce qu’est Aimer
Tu prends tout vois-tu et moi je ne sais pas
Vivre pour moi sans penser à toi
Moi la guerrière au sein meurtri
J’arrache aux jours ce qu’il reste de vie.