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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 23:27
Légende Hindoue

Légende hindoue
Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."

Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."

Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 01:56

Ecrire dit-elle

Ecrire dit-elle Textes protégés
Ne pleure pas me dit mon cœur, alors je trempe ma plume dans l'encre des étoiles
Au fond je ne suis ce soir que ce cœur qui s'arrache, se perd et prend les voiles
Se fabriquer un nid de duvet, de coton ou de soie
Se fabriquer des jours de rêve, doux comme joie
En cadence malgré les errances trouver le chemin
En vague à larmes embarquer vers les lointains
Soie et satin, et de mes larmes les engeôler
Les cacher loin de tous regards, les affamer
Tu sais ce que valent les larmes
Tu sais qu'il faut prendre les armes
Pour défendre avec fièvre ton tout petit demain
Pour reprendre ta vie souder ta foi en main
Les larmes ont une odeur le saviez-vous ?
Odeur d'enfances et de démences.
Les larmes ont une couleur le saviez-vous
Celle de nos yeux battus par le silence...
Elles éclosent, elles vivent puis disparaissent
Laissant des petits morceaux de vie
Laissant le cœur las posé sur le bitume
Alors si ce soir j'écris sur la table de ma souffrance
C'est pour dire simplement que je vis dans l'absence...
Allez ne pleure pas me dit mon cœur, alors je trempe ma plume dans l'encre des étoiles
Et regardant l'encre qui coule je m'évade en roue libre vers des rêves de toile
M'enfuir le champs de Vincent, rayonner dans un soleil, m'abandonner dans le baiser
Et m'enflammer dans un Turner, pour reposer enfin doucement le cœur apaisé....
Ecrire dit-elle pour ne pas mourir dit-elle ...

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 21:14

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Voir avec le coeur.....
« On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux. » Saint Exupéry)
Je fais peut-être partie de ceux qui aimeraient bien voir avec leur coeur...Je ne sais pas si je réussis mais je m'applique de toute mon âme....Bien sûr mon tempérament sanguin et parfois impulsif m'égare de ce chemin mais j'essaie de toute mes forces de voir avec mon coeur dans la turbulence de mes jours parfois malmenés...


Voici la réflexion de Bernie



Alors qu'attendent certains pour utiliser un peu plus leur cœur, il faut se laisser aller.

Laissez la porte de votre cœur entrouverte, personne ne vous l'abimera, vos amis sont là pour en prendre soin. Laissez vous aller un peu, ne vous arrêtez plus aux apparences. Ces personnes que vous côtoyez tous les jours sont beaucoup plus, ont beaucoup plus en elles que ne peuvent le voir vos yeux et votre raison.

Le cœur a tant à dire, si on l'écoutait plus souvent...
Si je l'écoutais plus souvent, je ferais un énorme câlin tous les jours aux gens que j'aime, je leur offrirai tout ce que j'ai de cœur, de tendresse et d'attention pour qu'ils se sentent bien, je distribuerais tout l'amour que je peux... Un geste, un regard si doux que toute votre journée en est changée et embellie, voilà ce que j'aimerais donner aux gens que j'aime...

Pouvoir comprendre leur désirs, leurs peurs et leurs craintes, les aider, les réconforter...
Savoir enfin quelle place je tiens dans leur vie... Voir avec le cœur c'est avant tout savoir ouvrir le sien...

Bernie qui a le cœur en fête...

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 19:02
Lundi : du latin Lunae dies, signifiant « jour de la Lune ».

Mardi : du latin Martis dies, signifiant « jour de Mars ».

Mercredi : du latin Mercuri dies, signifiant « jour de Mercure ».

Jeudi : du latin Jovis dies, signifiant « jour de Jupiter ».

Vendredi : du latin Veneris dies, signifiant « jour de Vénus ».Vénus était la déesse romaine de l'amour, de la
beauté et de la fécondité. Son équivalent est Aphrodite chez les Grecs, Freya ou Fria chez les Nordiques et Teutoniques [d'où le vendredi anglais Friday, tiré de « Freya's day » ou jour de Freya], et Frigg chez les Germaniques.

Samedi : du bas latin sambati dies, signifiant « jour du sabbat » ou Saturni dies, « jour de Saturne ».

Dimanche :du latin chrétien dies dominicus, signifiant « jour du Seigneur » ou Solis dies, « jour du Soleil »

PAS DE JOUR POUR L'HUMAIN.....RESTONS DONC MODESTES........................
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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 15:51

Toi mon Chêne...enchaînée...

Toi mon Chêne...enchaînée... Textes protégés
Rien qu'un chêne !

Tu es mon refuge mon arbre quand j'ai le cœur qui se serre,

Quand je réinvente un monde où tout devient calme, sans tourment.

Je sais que dans mes peurs, mes doutes, mes peines et mes silences

Tu es là toujours fidèlement muet, temple serein écoutant le fracas de mon cœur.

Je sais que tu es là en bas de mon jardin vieux chêne dont les branches touchent le ciel,

Je sais que tant de fois tu m'as entendu sangloter les bras entourant ton tronc cherchant un appui.

Tu sais tout de mes incertitudes, de mes émois, de mes jours habillés d'aube pâle


Tu sais tout de mes amours, de mes châteaux en Espagne, de mes déceptions aussi...

Et moi je reste là dans ton ombre regardant le soir descendre, ou bien rêvant à l'oiseau qui se posera pour se reposer...

Et je te regarde comme cet après midi ou des milliers de petites ramures s'élancent vers le ciel...

Tu sais car souvent je te l'ai dit que je n'aime pas ce vert dont tu vas bientôt te recouvrir.

Ce déguisement que tu revêts ne convient pas à mon âme, je t'aime tout en branches fièrement dressées dans les matins frimas et les givres argentés.

Malgré cela je ne me lasse pas de toucher ta peau rugueuse et d'humer cette bonne odeur, celle de mon enfance....

Car vois-tu en ces temps là j'avais aussi un compagnon de bois à qui je confiais toutes mes infortunes , en une enjambée j'étais sur la branche protégée du balais de ma mère, avec en main les plus beaux romans de la terre....Mon arbre s'appelait Merlin...

Je ne t'ai pas donné de nom, tu n'en as pas besoin car j'ai grandi... Alors je dis simplement mon arbre et c'est bien ainsi...et je t'aime.

Tu es là dans le vent et le froid des giboulées et blottie auprès du carreau de ma fenêtre je te regarde prendre le vent, secouant tes grands cheveux dans le soir qui sera bientôt là.
Je ne grave pas mon prénom sur ton écorce mais je grave chaque jour ma vie sur la tienne afin que nos jours soient plus sereins, cela toujours dans la vaillance et l'émerveillement d'un nouveau matin ........Alors prenons soin l'un de l'autre afin de passer encore de longues années ensemble......
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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 01:44
Pour draper ma souffrance mes maux toujours les mots
Pour draper ta froideur la chaleur de ma peaubouteille---la-mer-copie-1.jpg
Dans ce ciel bas et gris même pas de hublot.
Alors tout doucement j'ai enfermé mon coeur
Dans un coffre de bois pour qu'il dorme en douceur.
Et même si le voyage est toujours solitaire
Dans le coffre aux secrets mon âme bien se terre..
Alors ne rien attendre sinon l'inattendu
Alors ne rien vouloir sauf rêver de soleil
De poissons vif -argent dans un matin vermeil.
C'est la fin de l'hiver et il pleure printemps,
Moi bouteille fragile le message en dedans
J'attends triste et tranquille d'échouer doucement
Sur une plage coeur où quelqu'un me recueille
Rallumant les étoiles, oubliant les écueils.
Alors je réintègre le rond de mes caresses
Et me faisant violence je me dis que ça cesse..
Vois-tu de tes demains je n'attends rien de bon
Sauf ce désespoir et toutes ces trahisons
Vois-tu de mes demains je n'attends rien au fond
Que le murmure d'un coeur chaos toujours KO.

Textes protégés
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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 01:19

VOILA L' OISEAU QU' IL  ME FAUDRAIT POUR M'ENVOLER .........B-2 SPIRIT POUR B612!!!!!!
B-2-Spirit.jpg Textes protégés

Description du B-2

Le Grumman Northrop B-2 Spirit, plus communément appelé B-2, est l'un des avions les plus performants et les plus chers au monde, c'est un véritable bijou technologique, tant du point de vue de sa furtivité que du point de vue de son aérodynamisme. Il assure le rôle de bombardier stratégique à long rayon d'action, il est capable de voler 9 600 km et peut être ravitaillé en vol, ce qui lui permet alors de voler 16 000 km (il est donc capable de se rendre en n'importe quel point du globe à partir de sa base, au Missouri).

Il a été conçu dans le but de s'infiltrer au travers des zones ennemies afin de détruire des cibles bien précises, le tout sans être détectable. Ce genre de tâche pourrait être réalisée par d'autres bombardiers, mais cela demanderait une flotte beaucoup plus importante et les risques de pertes de vie seraient beaucoup plus grands.

Le B-2 surprend par sa forme insolite, résultant de l'utilisation du concept d'aile volante qui permet d'emporter une immense quantité de carburant tout en conservant une excellente aérodynamique. L'aile volante était à l'époque incontrôlable et ce n'est que dans les années 70 que celle-ci fut maîtrisée, notamment grâce aux évolutions de l'informatique qui permirent de développer des calculateurs surpuissants. Ceux-ci peuvent piloter des gouvernes qui assurent la stabilité de l'appareil.

Le constructeur principal de l'avion est Northrop Grumman mais d'autres constructeurs sont venus apporter leur pierre à l'édifice (cf. Figure 7). General Electric a fourni les réacteurs, Boeing et Vought Aircraft Industries sont intervenus dans la réalisation de base de l'aile et les radars ont été fournis par Hughes.

Avec ses 52,43 m d'envergure, ses 21,03 m de longueur, sa hauteur de 5,18 m et sa masse maximale de 170 550 kg, le B-2 se révèle être un avion imposant. Ses quatre réacteurs à double flux G-E F118 de 13 610 kg le propulsent à une vitesse maximale de 973 km/h (ce qui correspond à une vitesse haut subsonique) et à une altitude maximale de 15 200 m.

Chaque B-2 porte un nom particulier: "Spirit" suivi d'un état américain. Ils se retrouvent tous dans la même base de Whiteman dans le Missouri. Ils ont été conçus pour rester en service jusqu'en 2040 au moins, et plusieurs programmes de modernisation ont déjà été lancés afin que le B-2 reste le numéro un des avions furtifs.
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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 01:45
  J'ai poussé la porte de ma vie , elle ne s'ouvrait pas alors j'ai parcouru convulsive les terres arides quelques maillons de chaînes à mes pieds même pas triste juste solitaire dans le vent hurlant à mes oreilles le vent des haines et des effrois.

J'ai couru dans des hivers si froids , pieds nus enfoncés dans la neige échevelée dans la lande des Hurlevents
le coeur si chaviré et si gelé qu'aucun feu n'aurait réussi à le réchauffer tant il avait froid...


Alors j'ai tissé patiemment mais sans y croire vraiment , tisserande appliquée je me suis tissé un vêtement pour me protéger et un grand fil de funambule pour traverser les jours le fil tendu sous vos clochers....Puis tout doucement , j'ai pris mon corps meurtri sous les pavés et l'ai dressé pour qu'il reste encore quelques bouts de moi....quelques morceaux pour continuer..

                                                                                  J'ai tant saigné sous les amours éteints
                                                                                  j'ai J'ai tant étreint ma vie chaque matin
                                                                                  J'ai tant extrait de mon coeur tous les bleus
                                                                                  Qu'ils soient bleu du ciel ou bleu de l'âme
                                                                                  Qu'entre deux je ne sais plus vraiment
                                                                                  Si je suis bleu ou bien marine
                                                                                  Si je suis vie ou bien néant
                                                                                  Et même ce soir tout en voguant1521845964.jpg
Sur cette page à fleur de ligne
Mes voiles claquent dans la tempête
Pendant que je dérive toujours en quête...
J'avais un coeur le saviez-vous
Un coeur velours rouge carmin
Mais il n'est plus m'entendez-vous                      
Qu'un coeur usé sans gouvernail
Qui seul se perd dans les demains........

Textes protégés
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 00:37


Voleuse , telle je suis.....Cheveux aux vents, coeur désordre ,lance à la main , elle vole et s'envole pour oublier ....Oublier quoi , oublier sa petite vie , ses pauvres chagrins, son pauvre amour , et oublier barbaresque ce qu'elle vole à tout va....
Alors me direz-vous, elle vole , oui mais pourquoi et elle vole quoi? Eh bien voleuse de rêves ,ceux qui viennent de son plus loin , ceux qu'elle prend à pleine main...A l'arraché, ou doucement les plus fantasques, sortis de son imaginaire, elle vole à tout va sans sentiment elle les accroche en oiseaux serrés pour prendre l'air quand elle étouffe et touche terre....


Oui elle vole aussi les couleurs sorties tout droit de sa palette, du bleu au verre , du rouge au noir , elle vole les couleurs et incendiaire en tapisse ses toiles barbaresquées de lumière ...Du rayon de soleil au pâle rayon vert faire chanter de la Vie le mystère....


Oui elle vole aussi la musique , celle venue du coeur , opéra et concerto pour donner vie à son coeur en jachère, de do en sol en mi elle arpège et s'envole sans pause sur la portée où elle espère, le contre ut pour sa vie comme un éclair elle vole et fuit la terre....Vous ne la voyez pas , la barbare tout en larmes violon solitaire....


Elle vole ses maux, les transforme en mots pour offrir un peu de sa vie froissée dans le tourbillon de l'amer , des mots dits et maudits délétères...des mots tendres aussi quand elle a assez d'air , des mots durs quand barbare elle vocifère...Vous ne connaissez pas son langage d'exaspère quand elle erre la voleuse solitaire...


A l'arraché oui elle vole le temps, ce temps précieux qu'il lui reste sur terre, temps dont elle suspend le vol et qui lui laisse les heures filantes qu'elle espère....

Elle vole aussi des ailes qu'elles soient de chiffon, de papier , papillons, cerfs volants ou simplement imaginaires......Et aussi elle vole des rayons de lune , rayons verts et aussi de soleil et les plie pour l'hiver ,elle vole des tapis , des idées qui transportent dans les airs....Oui elle vole des éclats, des p'tits bouts de ce vous qui indiffère, mais elle s'envole vite décoller et sans trêve filer comme l'éclair....


Que vole -t-elle encore la barbare , des secrêts , des mots doux que l'on dit à l'oreille,des, printemps des hivers, des soleils, et motus des étoiles qu'elles cueille lorsque la nuit endormie se laisse faire....Chut la voleuse hisse l'échelle et attrape une à une les étoiles pour illuner sa vie et ainsi poursuivre son rêve...B612 est son refuge, renard et Prince en bannière....


Mais le plus grand vol c'est le mouchoir en vieille toile de pays, tout rugueux, sentant bon le chiffon larmé de j'espère, l'essuie -larmes , un mouchoir arc en ciel tout empreint de sourires, de j'aime la Vie et de rêves pleins de possibles, le p'tit mouchoir que l'on serre pour traverser tous les déserts


Où est le butin? Que vous importe , laissez là je vous en prie . Oui elle vole barbare c'est sa loi pour ne pas mordre trop souvent la poussière, oui elle vole pour que sa vie se sorte des enfers et que rayonne ce p'tit peu de soleil dont elle rêve quand elle erre, et pour sortir de son cancer............



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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 22:42
La vie n'a qu'une seule exigence, celle d'être vécue. La Passion n'est que cela, rien d'autre. J'essaie de ne pas confondre passion et désir. Les désirs sont de l'ordre de faire plaisir à mon ego. La passion est de l'ordre de l'exigence de vivre.
Souvent je prends mon enfance par la main et je l'emnène faire un tour du côté de ma vie , de ma vie de femme.....Toutes deux mon enfance et moi partons loin de la fureur et du bruit .....Moi cachée dans ce que je pense être moi, tout en essayant de me frayer un passage et nous avançons solitaires dans la lumière et aussi les ténèbres de la vie....Alors je songe aux mauvais coups qui m'ont laissée désemparée et prête à mordre dans tous les sens rageusement, à ceux aussi que j'ai donnés sans trop savoir. La femme cachée dont le cœur parfois n'a pas su entendre la révolte. beaucoup de choses nous parlent le long du chemin , mon enfance elle ne réagit pas elle se laisse guider un peu aveugle , elle ne demande rien là où elle serait en droit d'exiger .....Sur les chemins de traverse elle a erré , la révolte s'est atténuée un peu avec l'âge.....Moi par contre je n'ai guère changé et mes convictions sur les grandes orientations de la vie sont les mêmes..à savoir liberté et encore liberté et respect de toute individualité, ceci dans l'acceptation de l'autre tel qu'il est à partir du momment où bien sûr il ne" castre" pas votre vie quotidienne par des exigences démesurées. Exigence aussi envers moi-même pour me donner des raisons de vivre encore....Un peu de ce sable de mes rêves d'enfant dans les mains , sable qui me porte vers le bord de ma face cachée, toujours en inquiétude et en impatience d'une autre vie poussée à l'extrême , vers la cime ou peut-être vers l'abîme ....Mon enfance et moi nous cherchons le chemin et cette femme cachée que je suis, et je ne néglige rien pour avancer même à pas comptés en quête de ma vérité et de mes jours que je voudrais solaires.Même avec l'âge la révolte n'est jamais éteinte , elle gronde , elle exige sa part de joies , de vie et tout ce auquel elle tend....Au coeur de ces errances le coeur caché sous l'armure...prête à tous les combats? Oui les miens, exigeants et sélectifs ....J'aime déserter et filer lorsque je suis brûlée d'amour je dérive puis repars en terre lointaine la lance à la main, en croisade en quelque sorte car " la passion est encore ce qui aide le mieux à vivre"E zola............

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