19 novembre 2007
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Ecoute,
Sur l'hôtel de tes quand j'en aurai envie,
Ils sont tout près de toi les mots qui naissent dans ma tête ,
Mots semés perlés de pluie ,
Emmêlés si étroitement serrés que même en rêve ils me font mal.
Mots mêlés et abrités sous mes non-dits....
A l'endroit de mes mots, du doute de moi,
A l'envers de mes émois, j'ai si grand froid sais-tu?
Je les vois rouler un à un en cascade, en chute libre, en absence
Sous mes pleurs solitaires chaque nuits dans chaque silence.
A l'endroit du doute de moi,
A l'envers de mes émois,
Ils se baignent dans un sang d'encre
Je les capture, je les ancre,
Mais un par un ils se détachent
Déchaînés cassant leur bride
Ces mots tus et ces motus
Emotion d'un coeur qui perd
Tout son nord et ses repaires..
Tes mots sûrs sur mon âme en morsure qui me givrent
Mots cachés ou mots de passe
Tes mots dits que je maudis
Mots d'amour? NON mots d'ordre
Fracassants , semant désordre sur ma vie qui se déchire
Mots cachés qui me font dire
A demi-mot que sans mes ailes
La vie me quitte dis c'est dur d'mourir...
Published by Joelle
19 novembre 2007
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12:06
Voilà des images d'un “lever de Terre”, filmées cette semaine et pour la première fois en haute définition par la sonde japonaise Kaguya, en orbite à 100 km au-dessus de la Lune , ça ne vous fait pas rêver? Alors qui sait.....
QUI SAIT ?
Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Juste un tout petit trou par où
Je vois les étoiles de temps à autre
Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Mais une toute petite brèche dans un mur
D'où vient la rumeur des gens
Qui sait, peut-être je n'ai pas de cœur
Juste un petit moteur sans chaleur
Qui chante sa chanson en mineur
Qui sait, peut-être je n'ai pas de cœur
Juste un tout petit bruit qui me fait peur la nuit,
Dans le silence entre les heures
Qui sait, peut-être que je n'ai pas d'âme
Juste une toute petite flamme, l'écho d'une étoile
Morte depuis des millions d'années
Qui sait, peut-être que je n'ai pas d'âme
Non, même pas de flamme
Juste une ombre, un vide, une petite pièce sombre
Le creux entre deux lames
Si j'avais juste la moitié d'une âme
Je pourrais voler bien plus haut
Je verrais tes yeux éteints
Je saurais faire ce qu'il faut
Si j'avais juste une poussière d'âme
Je n'pourrais jamais tout briser
Mais je ne sais pas t'aimer
Et je te fais pleurer
Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Juste un tout petit trou par où
Je vois les étoiles de temps à autre
Qui sait, peut-être je n'ai pas de cœur
Juste un tout petit bruit qui me fait peur la nuit
Dans le silence entre les heures
Qui sait ? Qui sait ? Qui sait ?
Chanson interprétée par l'auteur, puis par Daniel Lavoie
Texte écrit avec Daniel Lavoie
Musique de Daniel Lavoie
Published by Joelle
11 novembre 2007
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Certains soirs derrière mes sourires se cachent bien des larmes
Et j'aime m'y glisser voilée de ma peine comme une femme du désert.
Seule alors mes pas s'enfuient vers un paysage inconnu
Les yeux aveuglés je marche sur la page blanche de ma vie
Ecris moi Vie,fais moi oublier ce soir ce qui m'a meurtrie
Fais naître en mon coeur une fleur rouge, sang de vie
Efface tout , et gomme à volonté les jours où j'ai souffert
De ce mal bien caché appelé le cancer..
Je te donnerai tous les parfums, celui de l'encre violette
Où encore les soupirs de ma plume appliquée
Qui s'envolait légère crissant de l'encrier
Pendant que dans mon dos se faisait le frisson
Ce beau frisson de vie qui jaillissait en moi
Faisant voler le ciel parfois en mille éclats.
Ecris moi Vie une page nouvelle et même recyclé
Mon bateau en papier est prêt à embarquer...
Il scintille d'étoiles avec mon coeur boussole
Il met de grandes voiles pour reprendre les pôles...
Ecris-moi Vie j'attends ton messager......
Published by Joelle
1 novembre 2007
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15:11
Aujourd'hui c'est la Toussaint.....Comme chaque année c'est une journée difficile et je cherche depuis ce matin un peu de rêve sur le Net....Un peu de rêve pour échapper à cette peur qui est là , sourde et profondément tapie depuis l'enfance...celle qui martyrise mes jours ..qui m'ôte toute joie alors que je suis là dans le berceau de l'aujourd'hui..
J'ai trouvé cette vidéo pleine de poésie et j'attends le poisson volant qui viendra m'emmener dans les nuages...Parfois je tremble de peur , peur de me voir ainsi suspendue à un fil, livrée au moindre coups de vent, impuissante mais pourtant vaillante , état " border line" et à bout de rêve, de souffle , de vie.....
Je me suis tant absentée de moi-même, j'ai tant lutté et cette bataille est tellement difficile à conduire que le corps à l'abandon hurle ses sueurs, ses peines , ses douleurs et son désir de revenir à son état d'avant.Alors lui faire comprendre à ce corps que même si c'est dur eh bien c'est la VIE qui est là gagnante à ce jour et qu'il faut en profiter sans gémir....Alors je lui demande de se taire à ce corps, non tu n'as pas souffert , console toi c'est passé pour le moment, repose -toi et VIS..Je lui demande son silence parfois même comme une espérance , un salut, une promesse en un avenir que je sais sombre mais riche encore de joies et d'émotion..........
Alors un jour revenir lentement sur le chemin de soi, y reposer ses pas après une longue absence, un jour au ciel clair , un jour où avec mes doigts j'essaie d'attraper le bleu du ciel pour avoir encore l'étonnement de me retrouver les mains bleues, plus bleues que le bleu du ciel !
Published by Joelle
31 octobre 2007
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Il existe quelque part quelqu'un , alors bon voyage en musique..........
Published by Joelle
31 octobre 2007
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C'est obsessionnel chez-moi.....lorsque je vois tant de vidéo consacrées au Petit Prince je me dis que....rien regardez c'est tout!!!!!!!!!!
Published by Joelle
28 octobre 2007
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"Les étoiles ...Pour Audrey à qui j'ai "volé"cette très belle vidéo .....
Je n'aime pas que mon prochain soit près de moi; qu'il parte haut et loin.
Comment ferait-il autrement pour devenir mon étoile ?" F Nietzsche
C'est bientôt l'hiver , il fait un temps doux ce soir mais pourtant elles sont là brillantes et scintillantes dans ce grand ciel qui est un peu notre msytère...Rient-elles? Pleurent -elles? Jouent-elles ? Sont-elles apaisées ces petites Essentielles que nous appelons nos Etoiles....Elles s'appelaient Ray, Mandoline, Murène, Brij, Solwen et d'autres encore , d'autres prénoms qui ne vous dirons rien et me rappellerons à moi que nos jours sont sous cette épée sans cesse dressée au -dessus de nos têtes...Elles sont parties après un long combat contre un ennemi qui ne leur a pas laissé la chance ce soir d'être vivantes avec nous dans la fraîcheur de ce soir d'automne...Alors je me demande combien de temps vais-je arriver à maintenir le cap, ce cap difficile de regarder les étoiles en me disant demain ce sera moi la prochaine...Combien de temps avant que je laisse se déchirer les voiles de mon frêle radeau et que je le regarde se démâter dans le couchant de ma vie terrienne.
Si je les regarde je ne peux m'empêcher d'espérer, d'espérer en l'éternité car leur lumière nous parvient alors même qu'elles ont cesser de briller.....
J'aime les étoiles, peut-être parce qu'il me plait d'en imaginer une , hybride astéroétoile où vit un hypothétique petit prince rêvé par un humaniste qui me fascine....Le ciel est un mystère mais ceux qui en sont les rêveurs encore plus , la contemplation est leur seule force , leur foi, leur croyance en une vie stellaire: ne sommes nous pas des poussières d'étoiles?ce n'est pas moi qui le dis ce sont les savants et je suis assez heureuse de leur découverte car je me sens bien entre la galaxie du possible et celle de l'imaginaire...Qu'importe il me plait à penser cela me réconforte que si je n'ai jamais scintillé sur terre eh bien un jour viendra où je scintillerai à mon tour dans un ciel quelque part...
Quant je regarde le ciel je peux me demander si le mouton a mangé la rose du petit prince, je peux aussi réfléchir à ce que je suis et à partir à ma rencontre avec un drapeau blanc dans le fond de mes yeux.....Partir sans peur vers moi-même et donc de ce fait vers les autres....Et si les choses proches m'aveuglent le fait de les regarder de loin me soustrait à leur tyrannie....parce qu'elles sont loin , très loin les étoiles m'apportent la paix et me permettent de les regarder et de partir doucement à leur rencontre sans peur juste avec une paix retrouvée...Aimez les étoiles elles éclairent notre chemin de vie et nous accompagnent dans nos moments de désespoir, qu'elles filent où qu'elles demeurent elles sont notre rêve tout là-haut bien au dessus de nous....
EXTRAIT DU PETIT PRINCE DE ST EXUPERY
- Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...
- Que veux-tu dire ?
- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !
Et il rit encore.
- Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour...
Et il rit encore.
- Ce sera comme si je t'avais donné, au lieu d'étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire...
Published by Joelle
27 octobre 2007
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Laisse-moi t'approcher, t'apprivoiser...
Toi qui sans relâche poses des questions et attends la réponse la plus sincère.
Toi qui dans ce désert aride m'as fait découvrir un puits qui ne tarit jamais.
Toi qui dans cette vallée de larmes, oh combien mystérieuse,
m'as montré une fleur dont je me méfiais.
Elle avait tant d'épines que je n'ai su voir sa beauté, craignant de me blesser.
Elle m'a aimé sans rien dire, m'a laissé partir...
En laissant mes traces sur le sable,
combien de fleurs ai-je croisé sans les reconnaître ?
Et le soir tombant, je scrutais le ciel pour y retrouver parmi les étoiles,
celle qui m'avait aimé.
Je souriais en pensant à elle, elle était là, nichée au plus près de moi.
Et quand vint le dernier jour, je savais que cela serait le dernier,
le venin mortel me pris, je n'avais plus peur.
Tu étais là près de moi !
Tu m'avais appris la plus belle chose qui soit.
« On ne voit bien qu'avec le cœur »
Published by Joelle
27 octobre 2007
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J'ai reçu aujourd'hui une des plus jolies marque d'amour qui me soit donnée: à savoir un poème de ma petite Soeur qui me soutient beaucoup dans mon parcours...son poème est l'un des plus beaux moments de ma vie , celui qui me rattache à ma bataille et m'éloigne du doute......
POEME DE NANOU POUR moi
pour toi que j'aime
aujourd'hui j'ècris ce poème
pour te prouver
à quel point je peux t'aimer
si j'ètais un oiseau
je volerai très haut
pour essayer d'attraper ton ètoile prèfèrèe
si j'ètais un chevalier
je braverais tous les dangers
pour t'aider à affronter
les obstacles que tu dois surmontès
si j'ètais un baladin
je parcourerai tous les chemins
pour trouver quelqu'un
qui te dèlivre du malin
mais je ne suis rien de tout sa
à mon grand dèsarroi
je ne suis que ta petite soeur
qui comprends te doutes et tes frayeurs
qui peux simplement te montrer
à quel point je peux t'aimer
Published by Joelle
24 octobre 2007
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LIBERTE :Poème de Paul Eluard..... Les Ailes du Papillon( vidéo)
Liberté
de Paul Eluard
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Published by Joelle
