9 décembre 2007
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Il y a « la nuit visage » aussi, une nuit très noire, silencieuse et sans étoiles. Je ne veux pas savoir quelle heure il est. Je suis sur le dos, mes bras sous la tête, et je pense au visage, au mien. Je me dis qu'il a certainement changé [...] Il y a une phrase que j'ai recopiée dans mon dernier cahier. Elle dit qu'« écrire, c'est se montrer, se faire voir, faire apparaître son propre visage auprès de l'autre ».Si je suis en train d'écrire en français, ça doit être aussi parce que je veux montrer mon vrai visage, celui d'aujourd'hui, celui qui a changé, qui est peut-être même en train de changer cette nuit. J'ai envie de descendre et d'aller vérifier dans un miroir. Puis je me dis que non, ça ne se voit pas dans un miroir. Ça se dépose dans l'écriture. Je le verrai donc demain.
Brina Svit, Moreno, Gallimard, page 63.
Published by Joelle
7 décembre 2007
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Mon ptit loup
Quand mon coeur voilier sombrera vers l'abîme,
Quand déjà loin de toi je hanterai les cimes
Mon ptit loup souviens-toi lève les yeux vers l'azur
Regarde les étoiles,je s'rai là j'te le jure.
Mon ptit loup, mon soleil ma vie mon p'tit lézard
Mon vent , mon Alizé, ma bise mon p'tit blizzard.
Quand séparée de toi , j'enverrai mes caresses
Sentiras-tu mon souffle, sur ta peau ma tendresse
Dans tes rires , dans tes larmes, penseras-tu à moi?
Du haut de mon nuage ma vie ce sera toi.
Mon p'tit loup bien souvent tu sais je désespère
Je cloue mon coeur au tien , tatoue ma vie sur terre
Et quand j'entends ton rire grelot d'mon univers
Volcanisé mon coeur des haillons se libère..
Mon p'tit loup, mon p'tit grain irisant la poussière
Cannibale est la vie irise mes enfers
Pour que les yeux fermés naufragée solitaire
Je hisse ton pavillon doucement vers l'éther.
Mon p'tit loup écoute encore mon souffle murmurer dans le soir
Il dit ne tremble pas, n'aie jamais peur du noir
Renie chaque chagrin chaque peine , vis d'espoir
Petit vent que tu es, souffle fort pour y croire..
Quand mon coeur voilier sombrera vers l'abîme
Quand déjà loin de toi je hanterai les cimes
Mon p'tit loup lève les yeux vers l'azur
Ecoute mes je t'aime, je s'rai là , j'te le jure...
Published by Joelle
4 décembre 2007
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Un petit texte trouvé par hasard...........plein d'humour de tendresse....
A l'heure qu'il est, je n'ai même pas encore quitté le bureau et déjà je ne pense qu'à toi.
Toi que j'ai laissé ce matin, l'oeil encore endormi, en ne rêvant que du moment où je pourrai enfin te retrouver. Comme chaque matin, tu m'as prise dans tes bras et tu as tenté de me retenir un peu, juste un peu, rien qu'un peu. Chaque matin, je finis par céder : tu es si doux et si chaud contre ma peau qui frissonne rien qu'à l'idée de te quitter.
Les moments passés ensemble sont tendre et précieux. Avec toi, je sens que tout est possible et je me prends à rêver. Ensemble, on a vécu tellement de choses ! Tu as réussi à étouffer mes larmes, calmer ma colère si souvent. Sans jamais me juger, sans jamais une arrière-pensée. Je sais que je peux compter sur toi et que même si tout le monde m'abandonne, chaque jour quand je rentrerai tu seras là à m'attendre. Je sais que toi aussi tu ne vis que pour ces moments-là.
Tu me rassures ; nous avons vu tant de films tous les deux et blottie dans tes bras, je n'ai jamais eu peur. Tu es mon refuge, mon abri.
Bien sûr, on a eu des moments difficiles, inconfortables ; des périodes d'insomnie et même des coups de froid dans notre relation, mais jamais rien que l'on ne soit parvenu à régler sous la couette ! Aujourd'hui plus que jamais, tu me manques. J'ai hâte de te retrouver et de me pelotonner contre toi : je sais que tu me feras oublier le stress de cette journée et ce dos qui me fait souffrir.
Sans toi, jamais je ne pourrai trouver le repos.
Toi mon ami, toi... mon lit !
Published by Joelle
3 décembre 2007
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Published by Joelle
2 décembre 2007
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Poème pour l'Afrique qui me fait rêver , sans oublier la dure réalité de ce beau Pays........
C'est un dimanche de tempête, le vent souffle battant les arbres , les toits , crachant de toute sa force sa colère............Alors je rêve.....Grand nord où Afrique ? Cachée dans mon lit j'écris...Départ pour le soleil et donc un petit poème pour l'Afrique que j'aime. .mais dont la vision idyllique d'aujourd'hui n'altère pas ma lucidité quant aux problèmes auxquels ce continent doit faire face.....La faim, le sida, la guerre et ceci dans l'indifférence de toutes les nations.....
AFRIQUE
Laissez-moi vous conter ce grand pays magique
Aux couleurs bigarrées, au nom si beau:Afrique..
Quand lasser de vieillir dans ce monde trop moderne,
Où tout crie, où tout bouge et où l'on nous enferme.
Je ferme alors les yeux, un enfant vient à moi
Echarpe flottant au vent Petit Prince des sables
Il m'emporte en riant vers le grand continent
Baigné de couleurs où la lumière est vive et soulève mon coeur
Ici tout est changeant désert, savane, grands lacs,oasis et palmiers
Touaregs, chameaux, hamacs, lions aux crinières d'or,
Antilopes gracieuses,singes toujours farceurs, hyènes souvent rieuses
Grands éléphants d'Afrique avez-vous bonne mémoire,
Tous vos soleils couchants font-ils naître l'espoir?
Alors je tends la main, j'ouvre tout grand mes yeux
Regarde le soleil me mêlant à leurs jeux,
Enviant leurs dents si blanches, leur peau cette merveille
Leurs cascades de rire lorsqu'ils vont en pirogue
Heureux sur les longs fleuves
Hé Ho ici l'on vogue!
Et ces bruits de tam tam qui me tournent la tête
Imaginez touaregs, grigris, sorciers faisant la fête
Bébés toujours serrés au ventre des Mamans
Qui tout en pilant le mil chantent pour leurs enfants....
Pas besoin de boussole pour trouver ce pays,
Il n'est pas un mirage , il existe on l'oublie.
Pays de la chaleur, pays aussi malheur
Mais où les arcs-en -ciel font chavirer mon coeur.
Je dis Afrique , Afrique
Pour dire que j'aime tant
Partir quand je le veux
Rien qu'en fermant les yeux....
Published by Joelle
26 novembre 2007
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C'est un coin de verdure où chante une rivière..A Rimbaud...Pas vrai cocci?
Texte écris le 30 03 2004 avant la découverte du cancer....
L'endroit où j'aime aller.............L'ARNAVE (Gard) Chez LiLY....
Photo prise dix kms avant L'Arnave..... des soleils dans le soleil !!!!
Quelque part...je ne vous dirai pas où! Un petit pont et un long chemin qui serpente vers une autre vie, dans un autre lieu, une autre dimension.Caché, bien à l'abri des regards et des turpitudes de ce monde, un havre de paix, là, la vie prend sa vraie couleur: celle de l'amitié, du bonheur et du toujours.Toujours François tu rayonnes et tu es avec nous car tu vis en Liliane qui accueille et réunit ceux qui vous aimaient et qui aimaient cette chaîne de l'amitié et du pour la Vie....Toujours ce mot simple est à lui seul une promesse que nous ressentons lors de chaque séjour....On ne voit bien qu'avec le coeur et celui de Liliane est immensément riche de ton souvenir malgré sa peine...alors soit rassuré.....
Je suis le grand chêne de la forêt de l'Arnave près du Mas de Lily....laissez-moi vous raconter.Cette semaine il s'en est passé des évènements ici.A deux elles sont venues munies de drôles d'engins, gants, scies, pelles, sécateurs,tondeuse et le comble: un tracteur! Toutes les fleurs se sont mises à pâlir , les herbes folles ont commencé à gémir et moi je dois avouer qu'en qualité de doyen j'avais quant à ma survie quelques inquiétudes....Le ciel était bleu-sauf pour nous- car les coupeuses de tête en tenue de combat étudiaient chaque jour leur plan d'action....Nous taillerons ceci, nous couperons cela...des indomptables du sécateur et de la scie à main...Soit elles se défendent il faut le dire, et j'avoue qu'au bout du compte du haut de ma hauteur ironique je les regardais faire...Elles pouvaient venir avec leur matériel de débutantes...Eh bien là je fus vite surpris....Bravant les cailloux, les escalades, les ronciers, les "bestioles"de la forêt du bois dormant le coin fut vite nettoyé et il a repris un peur d'air frais, rasé de neuf.......Elagués les jeunes arbrisseaux respirent, coupées les herbes folles ne jacassent plus le soir au soleil couchant et les ronciers aux épines acérées ne nous enlacent plus de leurs longs bras...Le petit bois respire à présent et j'apparais dans toute ma majesté...Le champ est ras et les pervenches épargnées se dressent un peu plus ..Tout est harmonieux, serein. Quelle peur nous avons eue! Voulez-vous que je vous dise, c'est vrai il a soufflé un drôle de vent dans ce petit bois mais venez vite, regardez et ouvrez grands vos yeux et vos oreilles...La forêt vous racontera cela en détail moi j'ai autre chose à faire, juste un petit conseil alors:
Soyez fous de ce joli petit coin de verdure............
Published by Joelle
24 novembre 2007
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ECOLOGISTE RIDAN!!!! Elle pleure, elle pleure ma planète....La terre en a ras le bol un point c'est tout........
Nous avons trop aimé les étoiles pour avoir peur de la nuit.
(Epitaphe sur la tombe de deux astronomes amateurs)
Situées dans le bras de Persée de notre Galaxie, la nébuleuse du Coeur (à droite) et celle de l'Âme (à gauche) sont deux nébuleuses brillantes, mais invisibles à l'oeil nu, dans une région de la Galaxie où l'on trouve beaucoup d'étoiles en formation. IC 1805 (la nébuleuse du Coeur) est parfois appelée « nébuleuse du Chien courant » à cause de sa ressemblance avec un chien lorsqu'on la regarde au télescope. IC1848 (la nébuleuse de l'Âme) est également appelée « nébuleuse du Fœtus ».
Ces deux nébuleuses brillent intensément dans la lumière rouge de l'hydrogène excité. Plusieurs jeunes amas ouverts d'étoiles peuplent l'image et sont visibles ci-dessus en bleu, notamment au centre des nébuleuses.
La lumière met environ 6000 ans pour nous parvenir de ces nébuleuses, qui couvrent ensemble environ 300 années-lumière. Des études d'étoiles et d'amas comme ceux découverts dans les nébuleuses du Coeur et de l'Âme ont permis de comprendre comment les étoiles massives se forment et affectent leur environnement.
Published by Joelle
23 novembre 2007
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Posé sur le silence mon regard....
Regard d'automne en page blanche qui se prendrait pour un hiver.
Il a neigé sais-tu et je sculpte le cristal de tes yeux toujours froids
Tandis que tourbillonnent un à un les flocons sur mon âme, froid frimas
Il a neigé sais-tu et le ciel tout livide, s'endort sur ma peine comme mon coeur qui se vide..
Ce soir un papillon de lune attend avec moi l'hiver
Dans cette nuit bleutée manteau mitaine fardée d'étoiles
Il a neigé sais -tu lorsque tu m'as trahie
Mon désespoir m'échappe comme ces étoiles filantes qui déchirent le ciel,
Dans ma cellule mon âme se souvient de la brûlure du fer rougeoyant sur mon coeur
Que vienne l'étranger où qu'importe l'étrangère, mais qu'ils viennent
Et fracassent ma panique et ma peine
Et m'éveillent de mes hier
tombeaux, de mes aujourd'hui tempête, de mes demains naufrage...
Il a neigé sais -tu ce qu'il manque à l'un quand tu fais le câlin
Blottie seule dans le froid je regarde la boussole de mon coeur
Dériver, s'affoler pour se perdre en effroi.
Alors du fond des jours j'attends mon horloger, de mon cocon de pluie
Je regarde passer les jours sans sentiments que tu laisses sur mon coeur
J'avais un bas de laine mais j'épuise tout certains soirs,
Quand ma peine est trop lourde ,quand mon coeur se fait noir..
Il a neigé sais-tu ? Mais non tu ne sais pas
Car dans l'aube de tes nouveaux c'est moi que tu sacrifias.
Published by Joelle
20 novembre 2007
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Le texte de Baltimore
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez, autant que possible, en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité. Écoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants : ils ont, eux aussi, leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe. Soyez vous-même.
Surtout, n'affectez pas l'amitié. Non plus, ne soyez cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas de vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie la paix de votre cœur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Tachez d'être heureux.
(Texte trouvé dans une église de Baltimore, en 1692. Auteur inconnu.)
Published by Joelle
19 novembre 2007
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Je voudrais être la neige....juste pour toi Nanou!
NANOU, je voudrais être...........
Je voudrais être la neige qui t'enveloppe dans ses flocons
Je voudrais être le sable qui ferme tes yeux chaque soir
Je voudrais être le ciel qui abîme toutes tes peines
Je voudrais être l'eau qui étanche toutes tes soifs
Je voudrais être la terre qui te berce quand tu pleures..
Mais hélas je ne suis que b612 , rien de plus
Pleine de vide et pleine d'espace
Chevauchant le temps coeur à marée basse
Mais si le froid est près de moi
Il me reste encore et rien que pour toi
La chaleur rose de ma tendresse
Mes baisers puissants remparts
Mes deux bras pour te serrer et te dire
Oublie ta peine, petite soeur sors de ta banquise
Sous l'iceberg la glace irise....
L'espoir luit comme le brin de paille ,
Et comme Arthur crois-y et tisse
Ton espoir dans mon amour,
Allez souris notre temps est court...
Si j'étais la neige , je serais de Chine
Et dans tes yeux je mettrais des étoiles.....cette vidéo pour toi
Published by Joelle
