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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 21:41
La chrysalide des mots....Quand demain se lèvera, je serai libre, retour à moi........

On peut penser que les mots servent......Alors mes mots servent-ils ?

Sont-ils le moyen d'exprimer ou simplement de remuer ce qui dort dans l'ombre : les maux Et bien souvent ils nous ramènent dans le vif de la souffrance, d'un vécu que l'on voudrait oublier, qu'il soit chagrin d'amour, souffrance morale , physique aussi...
..
Ils sont là aussi pour mettre doucement presque insidieusement un voile sur le bonheur....Plus besoin de mots lorsque l'on est heureux ..puisque plus de maux...... Les maux et le bonheur se suffisent à eux mêmes et même dans la chrysalide du silence la douleur et le bonheur s'écrivent sans mots...
Mais au moment même ou je vous dit cela je ne suis plus certaine que le silence soit aussi salvateur que je le pense....
.Alors mes motus et mes maux tus tournoient dans un cerveau le mien , et mes doigts prennent le relais: écrire oui mais pourquoi dire, dérive des mots sur le radeau fragile de la vie? Rien juste pour le plaisir des mots mais motus ne soufflez mots ....

*********************************************
ET COMME LE DIS SI BIEN MYLENE .....
"E t pour tous ces mots qui blessent il y a ceux qui nous caressent.".;-))

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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 16:42
La voie Ferré..............ou la voix Ferré! Poètes, vos papiers....



A vos plumes poètes, la poésie crie au secours, le mot Anarchie est inscrit sur le front de ses anges noirs; ne leur coupez pas les ailes! La violence est l'apanage du muscle, les oiseaux dans leurs cris de détresse empruntent à la violence musicale. Les plus beaux chants sont des chants de revendication. Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations. A l'école de la poésie, on n'apprend pas: on se bat.

Place à la poésie, hommes traqués! Mettez des tapis sous ses pas meurtris, accordez vos cordes cassées à son diapason lunaire, donnez-lui un bol de riz, un verre d'eau, un sourire, ouvrez les portes sur ce no man's land où les chiens n'ont plus de muselière, les chevaux de licol, ni les hommes de salaires.
N'oubliez jamais que le rire n'est pas le propre de l'homme, mais qu'il est le propre de la Société. L'homme seul ne rit pas; il lui arrive quelquefois de pleurer.
N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres.
Je voudrais que ces quelques vers constituent un manifeste du désespoir, je voudrais que ces quelques vers constituent pour les hommes libres qui demeurent mes frères un manifeste de l'espoir.


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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 12:32
Le coeur nomade
Coeur nomade ce matin comme frappé du mal d'encre , écrire toujours.....
Partir vers de nouveaux Nord et oublier la mort au profit des joies simples de la vie , de ma vie..

OUBLIER la violente entaille faite dans ma chair puis repartir en tour de piste, avec pour seule envie le carpe diem...
L'hiver brûle les étoiles doucement par delà mes ciels assombris et plombés....Dans cet hiver ton regard....
Le froid et le givre de ce matin me donne le frisson de vie essentiel à cette reprojection dans un futur que je m'astreins à ne pas voir comme négatif...

Ma foi en demain peine pourtant dans le désert labouré par l'angoisse sous le soleil de joies que je prends sans réserve famélique et boulimique....

Alors je redessine un paysage et l'instant du départ s'estompe, suspendue je suis en équilibriste parfaite au dessus d'un filet qui touche les étoiles ......Parfois des bleus à l'âme plus durs que les bleus au corps...Les oublier très vite et plonger dans ta lumière, ton toi pour cesser d'être cette petite chose inexistante, celle que j'ai été pendant ce temps interminable...Alors je monte doucement en ce matin vers l'horizon bleu et je tire sur le fil de laine de ma vie afin que le temps s'égrène doucement emportant avec lui toutes larmes ..


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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 11:53
 
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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 00:14
La règle du je....ne m'oublie pas....
C'est la règle du je , la partie se joue à deux .....
Ce soir je me suis enfuie au creux de tes bras sur le bord de mon plaisir j'ai oublié ma mort annoncée...Cette lassitude , cette soif aussi dans l'immensité de ce désert que je traverse avec foi et vaillance pourtant.

Alors me perdre en toi et par toi et pour toi.... Plonger en apnée et renaître enragée de vie, violence assassine envers cet alien qui bourreau tortionnaire affamé attend que je baisse la garde pour passer à l'offensive...

Repue sans m'être livrée toute entière j'entends le silence de nos âmes....Tu respires et je m'endors presque ...Rester là dans cette fraction de temps où nous sommes toi et moi si étroitement mêlés sans que nul mot ne s'échappe....

Alors avant que ne vienne mon éternité, te dire que je ne suis pas triste, te redire aussi toi qui aime le ciel que lorsque tu le regarderas tu y entendras mes courroux et mes rires, malgré toi..
..
Te redire aussi :du fond de notre histoire, n'oublie pas mon regard, ne le laisse pas pâlir dans l'oubli....
N'oublie pas nos disputes, n'oublie pas ma voix et mon souffle sur tes joues...N'oublie pas mes larmes .
N'oublie pas mon visage que tu ne caresses plus quand tu es loin de moi, ne l'oublie pas ce visage fermé parfois par ta dureté et clouté de peur en attendant la douceur qui répare.

N'oublie pas mon coeur pourpre et chaviré dans les écumes qui sont les miennes...
N'oublie pas mon cri, nos coeurs à corps, nos corps à coeurs

Je crie donc je suis...là vivante dans un temps indéfini
Dans la seconde où je pense que je vendrais mon âme pour quelque chose de pur, de vrai , d'éternel..
Dans la seconde où je suis là vivante et immortelle avec toi dans la douceur de la jouissance.
Mais vois-tu ça tu ne le sais pas car je ne te le dis pas......

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 23:19
Protègez-moi ......

Protégez-moi....Certains soirs le coeur vous lance comme un appel, chargé de trop de
souvenirs d'enfance...

On a 7ans , peut-être plus et les yeux baissés le coeur meurtri , on empoigne sa petite vie traquée à bout de bras . Dis s'il-te -plait dessine moi une enfance, douce comme un ciel d'été.

Alors pour oublier qu'on est plus, on se fait le témoin d'un monde dont on sait déjà qu'il a cesser d'être le vôtre, pas de confession, tenir le secret gardé bien au chaud , bien rangé dans le coeur d'épouvante.
.
On se met à ne plus rien désirer, juste être là petite chose informe et sans désir ? Simplement un, celui de désirer la mort des coupables , de celui et de celle qui ont fracassé vos jours.Là on écartèle ses petits doigts et on compte , on recompte le secondes ? les minutes? Alors on contracte tout , la puissance de vie, les émois, les émotions ,les défaites , les morts... On y pioche parfois quelques souvenirs hideux
histoire de faire grincer nos souvenirs .
Il nous ne reste que l'imaginaire et le paraître.

Paraître le plus fort possible, ne plus pleurer , devenir ce coeur de pierre dont on devient si fier.Dis dessine -moi un coeur de pierre , un peu dur juste pour me protéger.
Usée par les râles que l'on entend la nuit , le jour on se délave pour se rendre propre dans le temps qui court.....

Alors on prend un pinceau et appliquée on redessine un monde où on exclut le rouge pour le remplacer par le bleu le plus joli qu'il soit.....On voudrait barbouiller l'humain de noir, le soumettre à son tour à une overdose de peinture et on se prend à espérer qu'il nous supplierait comme on l'a fait soi-même lorsqu'on a cru mourir.Aller moins loin, lui faire plus mal , me faire moins mal.... Dans la palette mes yeux posés abrutis de couleur, le coeur soupirant face à la vitesse des douleurs qui défilent dans le silence et les coups.


En tuant de rouge la page blanche de notre corps , le pinceau pourrait se faire vengeur.Dis dessine -moi une vengeance dans la convulsion de ces jours où l'on perdit la confiance.

Alors on repeint chaque soir sa prison, prison où les mots sont à jamais écrasés en force sur les murs de ce monde sans rêve.Seule la vieille douleur du cri fracassant sous la main qui comprime alors que le cerveau s'oblige à ne pas mourir.Le corps convulsé sous le cauchemar, et les coups, les membres alourdis et impuissants,la fatigue et le départ vers le pays des poings serrés, avec pour compagnon le vieil ours qui accompagne vos jours.

Cà pourrait -être un jeu me direz-vous, non ce n'en est pas un , c'est une blessure sans pansement qui ne se referme pas, et maintenant que je suis malade et que j'y pense souvent,je me dis qu'une enfance comme celle que beaucoup d'enfants vivent aussi est un cancer sans chimio,un cancer sans radiothérapie soleil qui fera mourir les meurtrissures de l'âme .

Alors simplement se taire......

 


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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 21:28
Oui je vis sur un astéroide....Ce pourrait-être aussi sur la lune!

Ce soir la lune rêve avec plus de paresse..................................et moi je paresse avec mon rêve de lune!


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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 21:02
Une autre quête ....recueil de poèmes de Colette(Etés filants 2007)


Aller haut dans le silence,
Tisser un hiver
Sur la trame des hivers.


Chasser la douleur
Aux dents acérées
Entre les mailles du rire.


Sentir, derrière le temps
La route qui point ne dort
Et, au-delà du midi,
Les étoiles en repos.


Cueillir à paumes ferventes
Le bleu du ciel
Au ciel de l'amour.. Poème de Colette voir ci -dessus....
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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:45
 
Suivre un coeur au fil de l'eau
Au fil des jours suivre son cours
Au fil des heures du temps qui passe
Suivre le fil des maux du coeur,
Suivre les mots tout tatoués
D'espoir ,de joies , souvent de peine
Embusquée sous son armure
D'un matin givré janvier
Voyage, pendue au fils des jours.............
Apeurée sous les ramures
Observer le coeur flotter.
De souffle en souffle ou en dérive
Regardez le coeur voilier
Brise -larmes qui captif
Accélère pour naviguer
Sa mécanique instinctive
Toute folle à dérailler..

ALORS ECOUTE: "S'il n'y a pas d'Amour "a dit le poète et s'il n'y a que des preuves d'Amour
C'est décidé je vais en fabriquer du temps ,
Du bon temps pour que ton coeur puisse vivre au coeur du mien
Et s'il s'effrite tant il bat mon coeur
Ce n'est pas grave l'important vois-tu c'est qu'il ne t'oublie pas......

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 16:40
Sous ma peau mes chagrins, jamais je ne pourrai en atteindre le bout .Ils filent comme des étoiles filantes qui tombent la nuit dans le jardin des solitudes.

Sur ma joue des larmes, jamais je ne pourrai en arrêter le flot ..Elles ne tarissent jamais et inondent mes jours dans le désert de l'amour...

Sur mon coeur ton nom, jamais je ne pourrai en effacer la trace...Il règne souverain et ce pour l'éternité des jours ...

Sur ma vie des flocons et dans ce petit coin de ciel l'oiseau d'aube qui déchire mon sanglot.


Et puis la vie qui pulse à mon poignet comme un écho....


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